« Jean-Christophe Ballot
Urban Landscapes, de Berlin à Shangai »
Urban Landscapes, de Berlin à Shangai »
J'ai toujours aimé la photo d'architecture... j'ai donc particulièrement aimés les portraits de ville de Jean-Christophe Ballot. La chambre, la rigueur, le jeu des lignes, des formes, des matières...
Architecte de formation et de profession, le photographe Jean-Christophe Ballot travaille depuis plus de vingt ans sur le paysage urbain, en abordant la dimension scénique et symbolique de l'espace public, les tensions urbaines issues de la rencontre des masses architecturales. Il interroge la mémoire des lieux, révèle la théâtralité de l'architecture des villes.
Paris, Berlin, Rome, Shangai, Chicago, New York... Jean-Christophe Ballot affrontes la dimension monumentale des architectures diverses des plus grandes villes du monde. Son regard ordonne l'espace, le construit, sans être jamais réducteur.
son site : www.jcballot.com/
« Shoji Ueda, une ligne subtile »
Paysage de sable blanc, lumière violente, Shoji Ueda revient toujours, viscéralement, aux dunes de Sakaiminato tant elles l’inspirent, par leur capacité à se transformer en théâtre, il en fait d'ailleurs un studio naturel. Il les photographie à toutes les saisons, avec ou sans présences humaines. Je dis présence car ce sont comme des spectres ou des marionnettes dont il tirerait les ficelles... Il y crée un monde, un univers fictionnel avec ses compositions poétiques et étranges, et ses visions panoramiques surréelles pour ne pas dire surréalistes (on pense à Dali, à Tanguy mais aussi à Magritte).
Dans ce qu'il appelle son "théâtre des dunes", il orchestre des scènes où se mêlent famille et amis. En se jouant des perspectives, et en plaçant dans un même axe des sujets répartis sur plusieurs plans, avec une économie de moyens (les accessoires sont peu nombreux et simples : parapluie, chapeau...), il dresse le portrait poétique d'un Japon hors du temps.
Dans ce qu'il appelle son "théâtre des dunes", il orchestre des scènes où se mêlent famille et amis. En se jouant des perspectives, et en plaçant dans un même axe des sujets répartis sur plusieurs plans, avec une économie de moyens (les accessoires sont peu nombreux et simples : parapluie, chapeau...), il dresse le portrait poétique d'un Japon hors du temps.
Le blanc éblouissant du sable est presque saturé, ce qui est d'autant plus étonnant que Shoji Ueda photographie en noir et blanc. « Le monde en noir et blanc, explique-t-il, recèle quelque chose de mystérieux qui ne peut être décrit, et qui est formidablement séduisant. Est-ce faux de penser que cela touche nos coeurs d’autant plus fort que nous vivons à une époque où tout peut être photographié en couleur ? ».
L'expostion nous emmène dans son théâtre mais nous montre également les autres facettes de son travail. Les images sont légères et transportent la bonne humeur. Une découverte !
A voir également à la Mep :
Peter Knapp dont j'aime les concepts mais moins les images.Edouard Boubat : rétrospective d'une des grandes figures de la photographie humaniste.
Lella, France, 1947
Réalités, un mensuel illustré des trentes glorieuses.
C'est où ?
Maison Européenne de la Photographie
5-7 rue de Fourcy, Paris 4
C'est quand ?
jusqu'au 30 mars 2008
Tous les jours de 11 heures à 20 heures,
sauf les lundis, mardis et jours fériés.
Tarifs :
Plein tarif : 6€
Tarif réduit : 3€
plus d'info sur le site : ici
Maison Européenne de la Photographie
5-7 rue de Fourcy, Paris 4
C'est quand ?
jusqu'au 30 mars 2008
Tous les jours de 11 heures à 20 heures,
sauf les lundis, mardis et jours fériés.
Tarifs :
Plein tarif : 6€
Tarif réduit : 3€
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