Dix ans de travail, 140 tirages... ça s'appelle une rétrospective. Celle de Gursky. Musée d'Art Moderne de Stockholm. 140 tirages c'est énorme. Surtout quand on connait Gursky et son amour du gigantisme. Sauf que pour faire tenir 140 tirages dans la salle d'exposition du Moderna Museet de Stockholm, la majorité d'entre eux sont en 30x40... et ça change tout.
Un bonheur tout de même...
Né en 1955 à Leipzig, Andreas Gursky a été formé successivement à la Folkswangschule d'Essen, école prestigieuse qui prône la créativité dans l'esprit du Bauhaus des années vingt, puis auprès de Bernd et Hilla Becher, les maîtres du réalisme photographique proche des théories de l'école de Düsseldorf, au sujet duquel il y avait eu une exposition au Musée d'Art Moderne de Paris.
Un bonheur tout de même...
Né en 1955 à Leipzig, Andreas Gursky a été formé successivement à la Folkswangschule d'Essen, école prestigieuse qui prône la créativité dans l'esprit du Bauhaus des années vingt, puis auprès de Bernd et Hilla Becher, les maîtres du réalisme photographique proche des théories de l'école de Düsseldorf, au sujet duquel il y avait eu une exposition au Musée d'Art Moderne de Paris.
Cette double influence se retrouve dans son approche photographique qui conjugue une réelle innovation pour chaque image à une simplicité dans les angles de vue, les plans, toujours très frontaux.
Gursky s'est d'autre part fait connaître par ses images très grands formats à l'une implacable définition. Gursky impose une sorte de dogme à ses images, les rendant impersonnelles, normalisées, et surtout désenchantées. Mais rien n'y est vraiment raconté. L'image, si elle bourdonne comme une ruche, reste cependant muette, sans émotions, comme un décor vide.
Ses photographies font partie de celles qui se vendent le plus cher : 99 Cent II Diptych (2001) a été adjugée 1 700 000 livres (3 346 456 dollars) dans une vente aux enchères en 2007.
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